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L’Impératrice Joséphine et le prince Eugène: d’après leur correspondance inédite

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Titre original:L’Impératrice Joséphine et le prince Eugène: d’après leur correspondance inédite
Taille:9922KB
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Type:PDF, ePub, Kindle
Catégorie:Livre
Téléchargé:2020 Oct 4

Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, dite Joséphine de Beauharnais, née le 23 juin 1763 aux Trois-Îlets en Martinique et morte le 29 mai 1814 au château de Malmaison à Rueil-Malmaison, est la première épouse de l’empereur Napoléon Ier de 1796 à 1809. À ce titre, elle est impératrice des Français de 1804 à 1809 et reine d'Italie de 1805 à 1809.Surnommée « la belle Créole », Joséphine est née dans une grande propriété de la Martinique. Elle arrive en métropole grâce à son mariage avec Alexandre de Beauharnais, qui devient une figure de la Révolution française. Il est exécuté sous la Terreur, et Joséphine est elle-même emprisonnée plusieurs mois. Fréquentant les salons parisiens, elle rencontre le général Bonaparte avec qui elle se remarie. Ce second mariage lui permet de devenir impératrice, mais elle se heurte à l'hostilité de sa belle-famille et à son incapacité à donner un héritier. Napoléon divorce d'elle, et elle se retire dans son domaine de Malmaison. Malgré son mariage stérile avec Napoléon, Joséphine a une importante postérité grâce aux enfants qu'elle a eus de son premier époux. Elle est aussi restée dans l'histoire pour son intérêt pour la mode et la botanique.Extrait :L’APOGÉE A la fin, le 14 frimaire (5 décembre), l’Impératrice arrive à Munich, et ce sont encore des soldats, des courtisans, des arcs de triomphe, des opéras, des fêtes et le reste. Joséphine n’écrit à personne, pas même à l’Empereur. Le 19 (10 décembre), il lui écrit, de Brunn : « Il y a fort longtemps que je n’ai reçu de tes nouvelles. Les belles fêtes de Bade, de Stuttgart, de Munich, font-elles oublier les pauvres soldats qui vivent couverts de boue, de pluie et de sang ? » Et le 28 (19 décembre), de Schoenbrünn : « Grande Impératrice, pas une lettre de vous depuis votre départ de Strasbourg ! Vous avez passé à Bade, à Stuttgart, à Munich, sans nous écrire un mot ; cela n’est pas bien aimable ni bien tendre… »C’est que, en même temps que les fêtes, Joséphine a de plus sérieuses préoccupations. Si Napoléon considère le mariage d’Eugène avec la fille de l’Electeur, passé roi par le traité de Presbourg, comme « définitivement arrangé, » il y manque le consentement de la principale intéressée, la princesse Auguste, et de sa belle-mère, née princesse de Bade. La princesse Auguste [3], après une magnifique défense, se rend le 28 décembre (6 nivôse). Encore pose-t-elle ses conditions et exige-t-elle de Napoléon la promesse formelle du trône d’Italie.A ce moment seulement, Joséphine écrit à son fils, sans lui dire quoi que ce soit des résistances qu’elle a rencontrées, de la campagne diplomatique, et même un peu militaire, qu’elle a menée, faisant intervenir opportunément et à deux reprises (30 frimaire et 4 nivôse) l’Empereur lui-même. Ce n’est qu’après la victoire qu’elle envoie à Eugène ce bulletin :Munich, le 7 nivôse (XIV), 28 décembre 1805.« Il y a quelque temps que je ne t’ai écrit, mon cher Eugène, parce que je désirais toujours pouvoir t’annoncer la nouvelle de ton mariage avec la princesse Auguste. Il est enfin décidé, et l’Empereur, en s’occupant de fixer ton sort d’une manière aussi avantageuse, nous donne personnellement à tous deux une nouvelle preuve de son attachement. Je ne saurais te dire trop de bien de la jeune personne. Son extérieur est agréable ; elle peut même passer pour une belle personne, mais je m’attache bien moins à ces qualités extérieures qu’à celles de son esprit et de son cœur, puisque de ces dernières dépend ton bonheur. Tu sais, mon ami, si le cœur de ta mère s’occupe de ce soin ; mais, de ce côté, je pense, tu n’auras rien à désirer. Je vais donc te voir, mon bon Eugène. Cette époque en sera une dans ma vie que je n’oublierai jamais, et si l’avenir m’offre quelques peines par la suite, le souvenir du bonheur que j’aurai éprouvé par notre réunion m’aidera à tout supporter. Adieu, mon cher fils, crois à ma tendresse, comme il m’est doux de me rappeler celle dont tu ...